Arnaques : les faux déstockages surfent sur la vague du Covid
Après la crise du Covid-19, certaines marques annoncent des ventes à des prix cassés en raison des difficultés liées à la conjoncture. Pourtant, derrière ces messages se cachent des arnaques qui feignent des faillites pour justifier des prix bon marché.
Des annonces mensongères
La crise sanitaire a vu les arnaques se multiplier, certains n’hésitant pas à monter un site de dropshipping en peu de temps et user d’arguments publicitaires mensongers pour vendre rapidement. Des sites amateurs reconnaissables et souvent répertoriés à l’étranger. Certaines publicités sont supprimées des réseaux sociaux après signalement, mais le plus souvent, le mal est déjà fait.
Certains clients lésés dénoncent des sites de dropshipping. Le site « Fancy-a-pair » par exemple ne mentionne pas certaines mentions légales et conditions d’utilisations. De plus, certaines victimes s’indignent de chemises s’apparentant à du polyester, alors qu’elles sont présentées sur le site « en lin confortable ». D’autres acheteurs expliquent ne jamais avoir reçu leur commande, révèle le Figaro.
Des sanctions difficiles à appliquer
En faisant une recherche inversée des images de produits proposés, les mêmes chemises sont mises en vente sur d’autres produits, vendues à des prix bien moins chères. En France, les sites de dropshipping fleurissent depuis plusieurs années. Bien que légal, ce système de ventes s’accompagne parfois de pratiques commerciales trompeuses, déloyales et répréhensibles par le droit du commerce.
La Direction générale des fraudes peut en principe intervenir et condamner les fondateurs d’entreprises qui peuvent encourir jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 300.000 € d’amende. Mais dans les faits, les arnaques sont difficilement repérables dans les temps sur ces sites.
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