Attention aux abonnements cachés derrière les bons plans Internet

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 08/07/2020 à 08:37

Sur Internet, il y a une règle : « si c’est gratuit, c’est vous le produit ». Elle s’applique généralement à tous les sites gratuits, comme les réseaux sociaux. La DGCCRF vient toutefois de rappeler une autre règle : « si c’est trop beau pour être vrai, c’est qu’il y a probablement un loup ». Et ce loup, ce sont les abonnements cachés.

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Faites attention aux bons plans sur Internet.

Les abonnements cachés derrière des offres très alléchantes

Dans une note publiée sur son site Internet le 3 juillet 2020, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) rappelle l’importance de faire attention aux abonnements cachés. Ils peuvent se glisser derrière des offres qui paraissent littéralement trop belles pour être vraies, comme un iPhone à un euro.

Le site ne fait, en soi, rien d’illégal : l’iPhone vous est effectivement proposé à un euro. Mais en acceptant l’offre, vous acceptez également un abonnement mensuel dont le montant est variable… et qui fait que l’offre est, au final, bien moins intéressante qu’elle n’en avait l’air.

Ces abonnements, souligne la DGCCRF, devraient en outre permettre de recevoir chaque mois une sélection de produits, mais en réalité « il est souvent difficile de procéder à la sélection mensuelle, car le message avec cette sélection de produits est souvent inexistant, car classé comme « spam » ou message indésirable. »

Les droits des consommateurs face aux prélèvements automatiques

Pour éviter de tomber dans ces pièges, la DGCCRF rappelle certaines règles comme l’obligation de mentionner, sur le site, les informations obligatoires telles que le nom ou la raison sociale de l’entreprise. De plus, les informations doivent être « fournies aux consommateurs sur support écrit out tout autre support durable après conclusion du contrat ».

Normalement, souligne toujours la répression des fraudes, « au moment de la conclusion du contrat, le consommateur doit être averti des conséquences de son engagement » et, surtout, tout consommateur a un droit de rétractation de 14 jours pour un contrat « conclu à distance », Internet tombant dans cette catégorie.

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