Covid 19 : de nouvelles mesures pour les étudiants
Cours en présentiel, repas à 1 €, « chèque psychologique ». Le jeudi 21 janvier 2021, Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures destinées aux étudiants, une population particulièrement impactée par la crise sanitaire liée au Covid-19.
Étudiants : cours en présentiel une fois par semaine dans les universités
On dit que l’épidémie de Covid-19 et la crise sanitaire qui s’ensuit sont difficiles à vivre pour les seniors. C’est vrai mais ils ne sont pas les seuls à souffrir de cette situation. Les jeunes, notamment les étudiants qui suivent leurs cours depuis des mois derrière un écran, s’en plaignent aussi. Les médecins sont d’ailleurs inquiets pour cette population dont le nombre de personnes stressées ou dépressives a fortement augmenté.
La visite d’Emmanuel Macron sur le campus de l’université Paris-Saclay, le jeudi 21 janvier 2021, leur apportera sûrement un peu d’espoir. Il a en effet annoncé plusieurs mesures qui concernent les étudiants tout en les prévenant qu’il n’y aurait « pas de retour à la normale au deuxième semestre ». Ceux qui le souhaitent pourront ainsi retourner suivre leurs cours en présentiel à l’université un jour par semaine en respectant une jauge maximale de 20%.
Repas à 1 euro et chèque psychologique pour les étudiants
En temps normal, beaucoup d’étudiants ont un petit boulot qui leur permet de se faire un peu d’argent. Mais avec la crise sanitaire, difficile de travailler et donc de boucler correctement les fins de mois. Pour leur permettre de manger correctement, Emmanuel Macron a annoncé que tous les étudiants, boursiers et non-boursiers, pourront bénéficier de deux repas par jour à un euro sur présentation de leur carte d’étudiant. Les repas assis étant impossibles au resto U, un dispositif sera mis en place d’ici la fin du mois.
Afin de soutenir les étudiants qui traversent difficilement la crise sanitaire et souffrent de solitude, éprouvent un sentiment de stress ou d’angoisse, Emmanuel Macron affirme qu’il faut « libérer la parole ». C’est pourquoi, il a annoncé la création d’un « chèque psychologique » et la mise en place d’un parcours de soins spécifique. « Il faut que dans les semaines qui viennent, on puisse travailler avec les CHU, centres hospitaliers, les psychiatres et faire un système où tout étudiant par lui-même ou par un proche puisse avoir accès à un parcours de soins et qu’il puisse être entendu et pris en charge ».
