Certains départements risquent de ne pas être déconfinés

La possibilité de « freins d’urgence sanitaire » évoquée

L’ensemble du gouvernement espère bien évidemment ne pas avoir à changer le programme à la dernière minute, mesure qui serait éminemment impopulaire à quelques semaines des Régionales, mais la situation sanitaire reste très complexe et fragile en France. D’autant plus que le variant indien du Sars-CoV-2, en partie responsable de la flambée épidémique dans le pays, a été identifié en France.

Ainsi, Emmanuel Macron évoque, dans l’entretien publié le 30 avril 2021, la possibilité de « freins d’urgence sanitaires » afin que le déconfinement ne conduise pas à un regain en puissance de l’épidémie et donc au risque d’un quatrième confinement. La décision sera prise en amont de la deuxième étape du déconfinement qui tombe le 19 mai 2021, date de la réouverture des magasins, des lieux culturels et des terrasses des bars et restaurants. C'est cette étape qui pourrait être retardée.

Le seuil à ne pas franchir : un taux d’incidence de 400 cas pour 100.000 habitants

Si les critères qui vont décider si un département sera, ou non, déconfiné n’ont pas été précisés dans le détails, le président de la République a malgré tout donné un indice lorsqu’il a déclaré « à l’heure actuelle, il y a huit départements dans lesquels l’incidence dépasse 400 cas pour 100 000 habitants ». Ce taux d’incidence va donc faire partie des critères pris en compte, bien qu’on puisse supposer que ce ne sera pas le seul. Le taux d’occupation des lits de réanimation, par exemple, pourrait également jouer un rôle.

Pour ce qui est des huit départements dont parle Emmanuel Macron, ce sont les suivants : la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise, les Bouches-du-Rhône, l’Essonne, la Seine-et-Marne, l’Oise et Paris. Dans 35 autres départements, le taux d’incidence se situe entre 250 et 400.

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