Grève du 5 décembre : la SNCF envisage les pires scénarios

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 25/11/2019 à 13:57

La grève inter-professionnelle du 5 décembre prochain se profile. Et les instances dirigeantes de la SNCF semblent envisager plusieurs scénarios, des moins complexes aux pires.

agent sncf
La SNCF connaîtra le nombre précis de grévistes 48 heures avant le lancement du mouvement social.

Vers une mobilisation importante à la SNCF

Le Figaro croit savoir que la SNCF est sur le pied de guerre. Face à l’arrivée prochaine d’un mouvement de grève inter-professionnel, le 5 décembre prochain, la compagnie ferroviaire semble envisager plusieurs scénarios, pour y faire face. Citant un cadre de l’entreprise, le journal confirme les craintes des instances dirigeantes de la SNCF : une mobilisation syndicale très forte.

Il faut donc légitimement s’attendre à des perturbations importantes sur l’ensemble du réseau de la compagnie ferroviaire. Face à cela, la SNCF tente de s’organiser, tout d’abord en estimant l’ampleur de la mobilisation, afin de pouvoir estimer l’état du trafic, zone par zone. Tout semble ici être une question d’anticipation. Pour cela, la compagnie ferroviaire s’appuie sur les chiffres des précédentes mobilisations.

Cinq scénarios pour anticiper les blocages

La principale difficulté réside dans le fait que la SNCF connaîtra le nombre exact de grévistes seulement 48 heures avant le début de la grève, soit le 3 décembre. Quoi qu’il en soit, d’après Le Figaro, cinq scénarios sont à l’étude par la compagnie ferroviaire : du S4 (le moins pire) au S0 (où quasiment aucun train ne circulera). Une anticipation nécessaire pour minimiser les blocages à compter du 5 décembre.

Le Figaro explique enfin que la compagnie ferroviaire a monté une force d’experts chargée d’étudier en temps réel l’évolution du conflit social, et ses principaux points de blocage. En amont, cette équipe doit également vérifier si toutes les équipes d’astreinte sont bien disponibles afin de limiter la casse, et faire en sorte qu’un maximum de rames puisse circuler durant la grève.

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