Les bars et les restaurants s’organisent pour rouvrir

Par Perrine de Robien | Mis à jour le 16/11/2020 à 10:09

Fermés depuis plusieurs semaines, les bars et les restaurants comptent bien rouvrir. Malgré la mise en place de protocoles sanitaires stricts, ils ne peuvent plus, contrairement à la restauration collective, accueillir de clients. Une injustice contre laquelle ils sont décidés à se battre.

ouverture bars restaurants
Les bars et les restaurants demandent à la Justice leur réouverture.

La fermeture des bars et des restaurants est-elle une injustice ?

Fermés depuis des semaines, les restaurateurs se posent la question : pourquoi ont-ils dû baisser le rideau alors que les restaurants collectifs ou encore les cantines scolaires continuent de servir des repas ? Selon l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie (UMIH), « La fermeture administrative de nos restaurants et bars s’appuie sur des raisons sanitaires, or, aucune donnée chiffrée ne permet de justifier que les cas de contamination ont été plus nombreux dans ces établissements de type N que dans la restauration collective ».

Depuis leur réouverture en juin 2020, les restaurants et les bars ont fait le maximum pour accueillir les clients dans les meilleures conditions possibles. Ils ont mis en place les mêmes protocoles sanitaires que ceux appliqués dans la restauration collective qui ont été renforcés en septembre 2020. Des efforts qui n’ont apparemment pas été payants puisque ces établissements ont quand même été obligés de fermer.

Les bars et les restaurants sont fermés mais pas la restauration collective

Aujourd’hui, c’est la profession toute entière qui crie à l’aide. Certains établissements savent déjà qu’ils ne pourront pas se remettre de cette crise sanitaire et économique tandis que d’autres craignent de devoir bientôt mettre la clef sous la porte. La réouverture des bars et des restaurants devient donc urgente et l’UMIH a décidé de faire appel à la Justice.

Un recours contre le décret du 29 octobre 2020 qui ferme les restaurants et débits de boissons de « type N » tout en autorisant la restauration collective, a été engagé. Il « s’appuie, notamment, sur la rupture du principe d’égalité entre les établissements concernés » détaille le communiqué de presse de l’UMIH. Il reviendra donc à la Justice de trancher sur cet épineux problème. 

À lire aussi Cantine : quelles aides pour payer moins cher ?

 

Article précédent Lidl : le robot cuiseur de retour avant Noël
Article suivant Restauration : McDonald’s s’implante désormais dans les campagnes
Réduisez vos factures grâce à nos conseils administratif & juridique
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.