Pièces de 1 et 2 centimes : leur temps est compté
Ne le niez pas : comme toute personne utilisant de l’argent liquide vous avez des dizaines de pièces de 1 et 2 centimes qui traînent au fond de votre sac, dans votre portefeuille, dans la poche de votre veste ou dans une petite boîte dans le salon. Tout ceci est bientôt fini : la Commission européenne aimerait les supprimer.
La fin des pièces de 1 et 2 centimes de nouveau discutée
Ce n’est pas la première fois qu’il est question de la suppression des pièces de 1 et 2 centimes en Europe… mais l’année 2020 pourrait être la bonne. Selon plusieurs médias allemands, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, aurait l’intention d’intégrer cette mesure dans son plan d’action pour 2020. Objectif : réduire les coûts.
Car, on ne le sait pas forcément, ces pièces coûtent très cher : battre une pièce de 1 centime coûterait, à l’Union européenne, 1,2 centime… sans le transport et le comptage. Entre 2002 et 2013, selon une étude de la Commission européenne, le coût de ces pièces a été de 1,4 milliard € pour le budget de l’UE.
Vers l’obligation d’arrondir les prix ?
Alors que, selon un sondage mené par la Banque centrale européenne (BCE) sur ce sujet en 2018, plus de la majorité des ressortissants de l’Union européenne se sont dits favorables à la suppression de ces petites pièces (58% en France), il reste la question de l’augmentation des prix. Car les commerçants n’auront d’autre choix que d’arrondir leur prix aux 5 centimes supérieurs ou inférieurs, plus personne ne pourra payer 5,99 € en liquide et ils ne pourront pas rendre la monnaie sur 6 €.
Les prix à la consommation risquent donc fort d’augmenter. Et si 1 centime ça paraît peu, sur l’année la somme peut être importante. En supposant, par exemple, qu’en moyenne un Français achète deux produits par jour dont le prix a été arrondi en y ajoutant un centime, sur l’année cela représente une augmentation de 7 €.
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