Vols annulés : 20 compagnies assignées en justice par l’UFC-Que choisir

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 19/05/2020 à 14:48

L’UFC-Que Choisir avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur le non-respect, de la part des compagnies aériennes, des droits des consommateurs européens. Certaines ne proposaient pas de remboursement en liquide des vols annulés à cause de la pandémie de coronavirus. Alors que certaines se sont alignées sur le droit en vigueur, d’autres continuent de vouloir résister. Elles ont été assignées en justice.

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Les compagnies aériennes continuent de refuser certains remboursements.

20 compagnies aériennes assignées en justice

Après une première mise en demeure pour 57 compagnies aériennes par l’UFC-Que Choisir, et après que la Commissaire européenne aux Transports a rappelé que le remboursement des vols annulés doit être la règle en Europe même dans ce cas particulier de la pandémie, certaines compagnies aériennes ont finalement changé leur politique de remboursement et proposent des remboursements en liquide alors qu’elles ne proposaient que des avoirs.

Mais toutes n’ont pas joué le jeu : l’UFC-Que Choisir a donc décidé de porter l’affaire devant la justice pour contraindre les compagnies aériennes récalcitrantes à respecter le droit des consommateurs en vigueur dans l’Union européenne.

Air France également dans le viseur

Parmi les compagnies ciblées par l’assignation en justice, la compagnie française Air France qui ne propose le remboursement en monnaie sonnante que pour les vols annulés après le 15 mai 2020. « Cette situation continue de causer préjudice aux très nombreux passagers aux vols annulés depuis le début de la crise. Il n'est pas acceptable que les consommateurs subissent une discrimination selon la date d'annulation, cette dernière étant qui plus est fixée discrétionnairement par la compagnie aérienne ».

L’association de défense des consommateurs espère que les juges du tribunal judiciaire de Paris contraignent « les transporteurs aériens, sous astreinte, de mettre fin à leurs agissements illicites ». Elle précise en outre qu’elle ne demandera pas de dommages et intérêts dans cette affaire afin de ne pas mettre une pression supplémentaire sur les transporteurs fortement impactés par la crise.

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