2 femmes sur 5 envisagent de passer au temps partiel
Face à la nécessité accrue de garder leurs enfants elles-mêmes, 43% des salariées françaises souhaitent désormais passer au temps partiel, nous apprend un sondage Opinionway pour le cabinet RH Empreinte Humaine.
Des hommes aussi souhaitent passer au temps partiel
Fermeture des classes, isolement suite à un test Covid positif… : les enfants sont plus souvent obligés de rester à la maison, et il faut donc les garder. Car un enfant potentiellement contagieux ne peut pas aller à l’école ou être confié à une assistante maternelle par exemple. Dans cette nouvelle réalité induite par l’épidémie de Covid-19, davantage de femmes souhaitent désormais passer au temps partiel.
Selon un sondage Opinionway pour le cabinet RH Empreinte Humaine, spécialisé en risques psycho-sociaux et qualité de vie au travail, 43% des salariées françaises souhaitent désormais travailler à temps partiel. Ce souhait est également partagé par les hommes, quoique dans une moindre mesure (32%).
La détresse psychologique semble aller de pair avec le télétravail
Mais ce souhait pourrait être le reflet d’une charge mentale accrue tout simplement. À en croire le même sondage, 49% des salariés se disent en détresse psychologique, et 35% des salariés font état d’épuisement émotionnel. Et la proportion est encore plus élevée parmi les managers : 58% d’entre eux se disent être en détresse psychologique, dont 25% en détresse psychologique élevée.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, 24% des salariés déclarent avoir déjà pris un arrêt de travail à cause du stress ou de l’anxiété. Par ailleurs, 44% voient dans leur entreprise plus de personnes en difficulté psychologique.
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