On entend souvent parler de gestes écologiques déclinables sur son lieu de travail, alors pourquoi ne pas profiter de l'enthousiasme de la rentrée pour prendre aussi de bonnes résolutions au boulot ? Allez, on entraine ses collègues sur le droit chemin de la radinerie et on leur prouve que, même au bureau, on peut consommer de manière plus responsable.

1. Une idée brillante : Éteindre la lumière !

Voilà une solution bête comme choux. À la maison, lorsque l’on quitte une pièce, on a le réflexe d’éteindre la lumière pour ne pas voir exploser sa facture d’électricité. En entreprise, on perd vite cette habitude car l’enjeu financier n’est plus présent. Pourtant, certaines structures reversent une prime à leurs employés, de laquelle sont déduites les charges imputables à la consommation d’énergie. Donc moins on consomme, plus on peut espérer obtenir de prime lorsque l’entreprise s’est appropriée ce système. Ensuite c’est bon pour la planète, l’énergie n’est pas toujours produite de manière propre et génère une production de CO2 supplémentaire pour rien !

Les ordinateurs et autres machines à café n’ont pas besoin d’être éclairés, ils s’en moquent ! Un autre phénomène totalement révoltant concerne les espaces illuminés la nuit (hors éclairage public). Les boutiques et autres bureaux éclairés à 3h du matin, peut-on vraiment expliquer à qui cela sert ? Ces éclairages sans utilité gaspillent de l’énergie bêtement alors, même si on passe pour une tête de mule, on rappelle gentiment à ses collègues que le dernier à quitter la pièce éteint la lumière : fini la pollution lumineuse ! Une heure d’éclairage en moins par jour au bureau, c’est 50 à 100 kWh économisés en un an. Par ailleurs, dès que c’est possible, il est préférable de privilégier la lumière naturelle, moins fatigante pour les yeux et non polluante. Il suffit parfois d’ouvrir les stores et le tour est joué !

Non aux appareils en veille !

Il est temps de dire stop à ce mythe : « le mode veille ne stoppe pas la consommation d’énergie » : le gaspillage est réel. Éteindre les veilles d’un ordinateur, de l’écran, de l’imprimante peut faire économiser 100 à 200 kWh par an. Pourquoi ne pas en profiter aussi pour débrancher les multiprises au point où nous en sommes ? Ce geste prend 3 secondes et permet de limiter le gaspillage ! Le soir, mais surtout le weekend, cela doit devenir un réflexe. Dans certaines structures, il est préconisé de ne pas éteindre son poste pour pouvoir effectuer des mises à jour, mais la technologie permet aujourd’hui d’intervenir sur un appareil hors tension. Alors on s’y met et on ne s’arrête pas sur sa lancée, tout y passe : téléphone, imprimante, fax...

J'imprime seulement si c'est utile !

L’impression est un phénomène qui nuit gravement à la nature. Alors on ne le répètera jamais assez, limiter ses impressions, c’est éco-friendly !

Selon le site Défi pour la terre, chaque employé consommerait 80 kg de papier par an, dont seule une feuille sur 6 serait réellement utile, soit 67 kg qui ne servent strictement à rien. Voilà des chiffres qui font réfléchir. Le papier n’est pas le seul polluant : l’encre est aussi mise en cause ! Fabriquée à partir de produits chimiques, elle reste très mauvaise pour l’environnement, tout comme les cartouches. Alors pour limiter son impact écologique, l’équation parfaite serait : feuille en papier recyclé + impression recto/verso + qualité d’impression basse (ou brouillon, qui réduit de 70% l’utilisation de l’encre par rapport à une impression HD) en noir et blanc + recyclage de cartouche.

Pour aller plus loin, certaines entreprises se sont même lancées sur le créneau de la typographie écologique, moins consommatrice d’encre, mais souvent payante ! Glisser un simple message « Merci de n’imprimer ce mail que si nécessaire » en fin de mail, insistera le destinataire à limiter ses impressions, de manière moins moralisatrice. Enfin, pour être sûr ne pas gâcher de papier, pourquoi ne pas mettre en place une bannette à brouillon avec les feuilles imprimées sur une seule face ?

Je trie mes déchets

Pas toujours simple, surtout si les bureaux ne sont pas équipés de poubelles de tri : cela demande un peu d’organisation, de la motivation et un investissement limité. Avant tout, il faut informer ses collègues de son intention de mettre en place un système de tri et obtenir leur accord : une corbeille à papier (à disposition dans un endroit stratégique, près de l’imprimante par exemple) et une seconde poubelle pour récupérer les autres déchets recyclables moins nombreux (cannettes de soda, bouteilles en plastique). Ensuite, il suffit de mettre en place un roulement. Chacun son tour emporte, en fin de semaine, les déchets chez lui pour les dispatcher dans les poubelles correspondantes. Ce système fonctionne très bien si l’équipe est restreinte et les déchets limités. Sinon, si le tri est déjà en place et que vous êtes équipés, pourquoi ne pas envoyer un petit mail de rappel pour repartir du bon pied ?

On introduit les plantes dans son bureau

Rien de tel qu’une plante pour renouveler l’oxygène du bureau et donner un petit peu de couleurs à son environnement. On en sous-estime souvent les bienfaits et pourtant ! Certaines études tendent à prouver que la présence de plantes (dépolluantes ou non !) permet d’améliorer la qualité de l’air mais également de limiter les picotements des yeux et le dessèchement de la peau en influant sur le niveau d’humidité de la pièce. L’air étant assaini, les maux de tête, les rhumes et la nervosité influencés par la pollution seraient moins fréquents. En plus d’agir sur notre santé, avoir des plantes dans son bureau c’est aussi bon pour le moral. Il ne faut juste pas oublier de les arroser, et pour ça le fond d’une bouteille d’eau ou du café du matin feront parfaitement l’affaire.

Stop aux gobelets !

Contrairement à la légende urbaine, les gobelets en plastique ne sont pas tous recyclables. Et même quand ils le sont, le recyclage à un coût financier et environnemental. Alors pourquoi ne pas simplement ramener sa tasse ou son verre pour limiter la fabrication de cette « vaiselle » à usage unique ? En plus, cela permet d’apporter une touche d’originalité à son bureau. Vous trouvez l’idée intéressante ? Une offre sur radins.com permet de commander un mug personnalisable et gratuit (hors FdP), disponible pour les fourmis de France et de Belgique.

Changer de moyen de transports

Et si on en profitait pour remiser sa voiture au garage et envisager de se rendre au travail par d’autres moyens plus écolonomiques ? Tout dépend de la distance et des caractéristiques d’accès : hors de question de prendre son vélo, même pour 3 kilomètres, si le chemin n’est pas sécurisé. Ensuite, le covoiturage peut-être une bonne idée. Même si aucun de vos collègues n’habite dans le même secteur que vous, certains sites proposent de mettre en relation les conducteurs et les passagers pour partager les trajets comme Vadrouille Services ou encore Carstops. Pour les transports en commun, sachez que votre employeur doit prendre en charge 50% des frais. Alors pourquoi ne pas en profiter pour la jouer écolonome ?

Limiter les déplacements professionnels

Votre travail implique de nombreux déplacements ? En plus de perdre beaucoup du temps, les déplacements sont très énergivores. D’après une étude (Genesis 2007), « La moyenne d’un déplacement professionnel correspond à une émission de 83 kg de CO2, équivalent à 156 KWh, soit assez d’électricité pour alimenter une maison de trois chambres pendant 15 jours. » Alors pour réduire les frais pour la planète, pourquoi ne pas utiliser les nouvelles technologies disponibles ? La visioconférence, c’est-à-dire une réunion impliquant des personnes dispersées en divers lieux et communicant via une webcam, permet de réduire les émissions de CO2 entraînées par les déplacements en avion ou en voiture.

La chasse aux appareils énergivores

Et cela commence avec la lumière. Adieu néon, il est temps de se mettre aux ampoules basse consommation. La tour Eiffel, symbole de la France à travers le monde, a remplacé ses 10 000 ampoules à incandescence contre des ampoules fluo compactes, la note aurait baissé de 38 % (selon econologie.com). Alors, pourquoi ne pas suivre l’exemple de la Dame de fer et limiter la consommation d’énergie pour le même résultat ?! Voilà pourquoi L’Union Européenne a créé le label Energy Star qui valide le niveau que tout fabricant soucieux de protéger l’environnement doit respecter.

Choisir son équipement (selon la base de données recensant tous les modèles concernés, uniquement disponible en anglais sur le site eu-energiestar ) en fonction de ce label peut permettre d’économiser jusqu’à 200 euros par poste et par an. Alors si un changement du parc informatique est à prévoir, pourquoi ne pas en profiter pour glisser un mot à ce sujet à son patron ? Ce n’est pas seulement valable au bureau, cette base peut également vous servir pour choisir votre ordinateur personnel car un comparateur technique (consommation en veille, allumé, capacité mémoire, etc.) est disponible.

La clim' en usage responsable

En hiver, rien ne sert de surchauffer son espace de travail. Avec 19C°, la température est idéale. En la baissant de 1 degré, c’est 7 % d’énergie économisée. À l’inverse en été, coincé derrière de grandes fenêtres, on rêve d’une brise fraiche, et là on commet l’irréparable : mettre la climatisation à fond ! Si vous avez le choix, préférez utiliser un ventilateur, moins gourmand en énergie. Lorsqu’il fait très chaud en été, disposez dans les pièces de la maison des bouteilles d’eau préalablement congelées qui alors, rafraîchiront l’air ambiant limitant l’utilisation de ventilateur ou de clim.

Les moyens pour rendre son environnement de travail écologique sont facilement accessibles. Après, à chacun de choisir ceux qu’il souhaite ou qu’il peut mettre en place. Avec quelques petites actions, il devient possible de s’impliquer réellement dans la sauvegarde de l’environnement mais aussi du contenu de son portefeuille. Qu’on se le dise... mieux consommer c’est un état d’esprit et nul doute que les radins soient tout aussi attentifs à leur porte-monnaie et au respect de l’environnement, chez eux et sur leur lieu de travail.

Découvrez également comment le télétravail peut vous faire économiser ! 

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