Pension alimentaire : la Caf garantit désormais son versement
En cas de défaillance de l’ex-conjoint, la pension alimentaire peut désormais être versée par l’État. Le résultat de la réforme de la pension alimentaire entrée en vigueur depuis le 1er janvier.
Un engagement pris lors du Grand débat national
Courir derrière son ex-conjoint tous les mois ou renoncer à sa pension alimentaire, faute de moyens de pression suffisants, ces situations sont fréquentes parmi les parents divorcés ou séparés. Mais depuis le 1er janvier, ce facteur de stress et de précarité n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir, avec l’entrée en vigueur de la réforme de la pension alimentaire.
Désormais, la Caisse d’allocations familiales (CAF) peut servir d’intermédiaire pour assurer le versement de la pension. Le résultat d’un engagement pris par le gouvernement à l’issue du Grand débat national et de la réforme engagée depuis.
Un prélèvement automatique
La démarche peut intervenir dès la fixation de la pension alimentaire, mais aussi quelle que soit l’ancienneté de la séparation. Il suffit de faire la demande, même en l’absence de retards ou de défauts de versement des pensions. La CAF prélèvera directement sur le compte de l’ex-conjoint pour le verser sur le compte du bénéficiaire.
Si la récupération de la pension auprès du payeur prend du temps, la CAF pourra verser en attendant une allocation de soutien familial, à hauteur de 116 €. En cas de défaut « organisé », les victimes peuvent demander « l’intermédiation » de l’Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa).
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