Vivre en concubinage : avantages et inconvénients

Par La rédaction | Mis à jour le 17/04/2020 à 18:22
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Faire le choix de l’union libre, comme son nom l’indique, c’est opter pour une forme de liberté, qui ne vous lie par aucune obligation. Tant que cette forme de vie maritale vous convient à tous les deux, la situation est claire. Dès lors que votre couple s’installe dans la durée, se pose la question de votre statut et de vos droits. Les bons et les mauvais côtés se côtoient : faut-il rester ou non en concubinage ?

Les avantages du concubinage

Le premier avantage est de n’avoir aucun compte à rendre ! Ce qui peut présenter des avantages dans la gestion de votre quotidien. Ainsi, chacun fixe ses propres règles de fonctionnement au sein du couple, et chacun existe fiscalement indépendamment l’un de l’autre.

Vivre en union libre ne vous oblige en rien aux yeux de la loi : aucune obligation ne vous lie et en cas de séparation, il n’y pas d’obligation de verser une indemnité à la personne quittée, sauf cas particulier. Chaque couple organise comme bon lui semble son fonctionnement, sa propre répartition des charges. Pour les achats faits en commun, à défaut de facture au nom de l’un des deux, ils appartiennent par moitié à chacun.

Si vous avez des enfants, ils peuvent être reconnus par les deux conjointement ou par un seul des parents, qui exercera de fait l’autorité parentale. S’il y a séparation, une pension alimentaire peut être versée par accord amiable ou en saisissant un juge aux affaires familiales, même sans conflit. Fiscalement, l’enfant peut être rattaché à un seul parent et compte pour une demi-part. S’il y a deux enfants, chacun peut en déclarer un, et à partir de 3, ce dernier compte pour une part entière.

À vous de voir ce qui est le plus intéressant en fonction de vos revenus. En cas de conflit au moment de la séparation, vous avez le droit de saisir le juge aux affaires familiales, qui peut vous obtenir un dédommagement ou une pension dans certains cas particuliers.

Les inconvénients du concubinage

De la même façon, comme vous n’avez aucun compte à rendre, vous n’êtes pas protégés, ni individuellement, ni pour votre couple. Cela implique par exemple qu’en cas de disparition du conjoint, vous ne puissiez pas hériter, sauf si cela a été inscrit dans un testament. Dans ce cas, vous devrez quand même vous acquitter de 60% de droits de succession, là où un couple marié ou pacsé en sera exonéré !

Enfin, vous ne pourrez pas déclarer vos impôts ensemble, ce qui ne vous permettra pas d’accéder à certains avantages des couples mariés en terme de défiscalisation. En plus, si l’un de vous deux est soumis à l’ISF, il sera dans l’obligation de déclarer conjointement son revenu à celui de son concubin : c’est la seule exception et pas des moindres !

Hors mariage, vous ne pouvez pas non plus bénéficier d’une pension de réversion en cas de décès de votre conjoint, ni d’allocation de veuvage. Enfin, pour les enfants, vous devrez faire une déclaration conjointe pour que l’enfant soit sous l’autorité parentale des deux parents. À défaut, c’est celui ou celle qui l’a déclaré qui a cette autorité.

Bon à savoir : vous pouvez établir, afin de mieux définir les contours et les conditions de votre vie commune, un contrat de concubinage, et prévoir un testament ou une assurance-vie pour faciliter la vie de votre conjoint en cas de disparition.

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