3 moyens d'emprunter en étant au chômage

Par Florian Billaud | Mis à jour le 09/11/2020 à 17:23
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Lorsque l'on est confronté à une situation de chômage, faire un emprunt peut s'avérer compliqué. Mais tout n'est pas perdu pour autant ! En fonction de votre situation, différentes solutions existent.

1 - Souscrire à un crédit auprès d'une banque ou d'un organisme de crédit

C’est l’option classique. Cependant, ces établissements sont tenus de vérifier votre solvabilité au travers de vos derniers bulletins de salaire et relevés de compte, ainsi que de votre dernier avis d’imposition. S’ils estiment que votre situation financière est trop fragile, la plupart du temps, vous essuierez un refus.

Pour appuyer votre dossier, nous vous conseillons donc, dans la mesure du possible, d’apporter des garanties :

  • La caution : si une personne de votre entourage se porte caution pour vous, elle s’engage à payer vos mensualités à votre place si vous êtes dans l’incapacité d’y faire face.
  • La garantie réelle : si vous avez recours au crédit affecté, cette solution est intéressante. Concrètement, il s’agit d’hypothéquer le bien financé. En cas de défaut de paiement, la banque est en droit de saisir le bien en question pour le vendre aux enchères.

Dans un cas comme dans l’autre, l’établissement prêteur s’assure donc du bon remboursement du crédit.

2 - Contracter un prêt auprès de la CAF

La CAF (Caisse d’allocations familiales) peut vous accorder un prêt sans intérêts pour des frais spécifiques liés, par exemple, à l’équipement du logement (meubles, appareils ménagers...), à des travaux dans votre résidence principale, à l’arrivée d’un enfant ou encore au handicap ou au suivi d’une formation de l’un des membres de la famille.

Il y a toutefois des conditions d’attribution strictes. Il faut notamment :

  • Que le quotient familial soit inférieur à un certain montant.
  • Être allocataire de la CAF et percevoir soit une prestation en faveur d’au moins un enfant âgé de moins de 20 ans, soit l’AAH (allocation aux adultes handicapés), la prime d’activité, le RSA (revenu de solidarité active) ou l’APL (aide personnalisée au logement).
  • Être en capacité, dans certains cas, d’assurer une partie du montant du bien financé.

Conseil : prenez contact avec votre CAFD’une CAF à l’autre, les montants accordés peuvent varier, de même que les conditions requises. Adressez-vous donc précisément à celle dont vous dépendez.

3 - Faire un microcrédit personnel

Le microcrédit personnel, à différencier du microcrédit professionnel visant à développer une activité, est accessible notamment aux personnes à faibles revenus, aux chômeurs ainsi qu’aux allocataires de minima sociaux. Il est cependant possible de l’obtenir même en n’étant pas dans l’une de ces situations.

S’il n’y a pas de conditions de revenus définies, il faut néanmoins que votre projet soit orienté insertion professionnelle (réparation ou achat de véhicule, financement d’une formation ou du permis de conduire...). Le montant prêté varie selon votre situation et est compris entre 300 et 5 000 €. La durée de remboursement oscille entre 6 et 48 mois, voire 60 mois. Il n’y a pas de frais de dossier. Quant au taux d’intérêt, il se situe en principe entre 1,5 et 4 %.

Pour faire une demande, vous devez vous adresser non pas à une banque, mais à un réseau d’accompagnement social tel qu’un CCAS (centre communal d’action sociale), une maison pour l’emploi ou une régie de quartier. La structure choisie servira alors d’intermédiaire entre vous et la banque agréée.

En cas d’exclusion du crédit bancaire classique, vous savez à présent qu’il y a des alternatives sur lesquelles vous pouvez vous replier.

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