Acheter des actions peut se faire de deux manières différentes : en investissant directement via un compte-titres ou en PEA, ou bien dans le cadre d’un OPCVM (organisme de placements collectif en valeurs mobilières). Dans ce guide, Radins.com vous explique comment acheter des actions facilement.

Acheter soi-même des actions

Un investisseur peut tout à fait acheter lui-même des actions et ainsi piloter son portefeuille boursier en direct. Il peut de cette manière sélectionner lui même les titres qu’il a envie d’acheter ou bien de céder. Une approche qui prend toutefois du temps, puisqu’il faut pour cela s’informer régulièrement sur le monde économique.

L’investisseur, qui doit disposer d’un compte ouvert auprès d’une banque, d’un courtier en ligne ou de tout autre intermédiaire financier, peut acheter des actions en direct via le compte-titres ou le PEA.

Comment acheter des actions avec un compte-titres ?

Un investisseur peut gérer ses investissements via un compte-titres, qui lui permet de loger des valeurs mobilières. C’est dans ce cadre qu’il peut passer des ordres d’achat ou de vente. Ainsi, le compte-titres est couplé à un compte espèces sur lequel sont reportés les crédits et les débits générés par la vente ou l’achat de titres.

Ce compte espèce, qui comporte également le montant des coupons, dividendes, intérêts, etc, peut être individuel, joint ou bien indivis (dans ce dernier cas de figure, l’accord des deux titulaires est indispensable pour toute opération de marché).

Sur un compte-titres, presque toutes les familles de titres peuvent être accueillies : les actions, les obligations, les actions de Sicav, les bons de souscription, les parts de fonds commun de placement (FCP), les warrants et ETF. A noter que contrairement au PEA, le compte-titres n’est limité par aucun plafond de dépôt ou retrait.

Avec un compte-titres, qui peut être ouvert auprès de courtiers en ligne ou de banques, il est possible d’acheter des actions au porteur ou bien au nominatif. Généralement, lorsqu’il détient des titres au nominatif, l’actionnaire ne paie pas de droits de garde.

Lors de l’ouverture d’un compte-titres, une convention est signée. Cette dernière stipule les services qui seront fournis par l’intermédiaire boursier, ainsi que leurs coûts.

Acheter des actions via un PEA (Plan d’Epargne en Actions)

Le Plan d’Epargne en Actions (PEA), est un compte-titres personnel qui permet de profiter d’avantages fiscaux. En effet, les plus-values détenues depuis plus de cinq ans ne sont pas taxées. L’actif du PEA doit obligatoirement être investi à 75 % minimum en titres d’entreprises cotées de l’Union Européenne ou d’OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières).

Le plafond des dépôts d’un PEA classique est de 150 000 euros. En ce qui concerne le PEA bancaire, un compte-titres attaché au plan héberge les fonds investis en valeurs mobilières. Sachez qu’il existe également des PEA assurance, prenant la forme de contrats de capitalisation.

Les actifs du PEA sont gérés directement par le titulaire, mais leur gestion peut également être déléguée. Le plan d’épargne en actions exclut toutefois la vente à découvert et l’utilisation du SRD (service à règlement différé).

De même qu’un compte-titres, le PEA génère des frais relatifs à la tenue de compte annuelle, aux droits d’entrée et de gestion en ce qui concerne les placements collectifs, mais aussi des frais de courtage et des droits de garde.

En ce qui concerne la fiscalité des valeurs mobilières, le prélèvement forfaitaire unique à 30 % s’applique, ou bien l'impôt sur le revenu si cette option est choisie.

Acheter des actions via des OPCVM

La gestion collective est un autre moyen d’acquérir des titres boursiers. Un gestionnaire professionnel se charge alors, dans l’intérêt exclusif des épargnants, de constituer un portefeuille.

L’investissement en actions via des fonds et Sicav nécessite de posséder un PEA, un compte-titres ou bien un contrat d’assurance-vie multi-supports. Les deux supports principaux permettant d’acquérir indirectement des actions en Bourse sont les Sicav et les FCP.

Acheter des actions au travers d’une Sicav

Les Sicav d’actions permettent à un souscripteur considéré comme actionnaire d’acquérir des titres de sociétés étrangères ou françaises. Les actions de Sicav peuvent être vendues ou bien rachetées à leur valeur liquidative, une valeur qui correspond alors “à la casse” des actifs en portefeuille.

La souscription des SICAV entraîne un certain nombre de frais. Si les retraits interviennent avant cinq ans, alors les actions de Sicav détenues dans le cadre d’un PEA sont soumises au prélèvement forfaitaire unique. Les retraits intervenant après cinq ans de conservation sont pour leur part exonérés d’impôt, mais demeurent assujettis aux prélèvements sociaux.

Acquérir des actions via un fonds commun de placement (FCP)

Un fonds commun de placement permet à des copropriétaires de détenir des parts au travers d’une copropriété de valeurs.

Les fonds communs de placements actions doivent investir en permanence 60 % de leur actif, mais le solde (40 %) peut être placé comme ils le préfèrent.

En ce qui concerne les FCP actions françaises, le pourcentage de frais comprenant les droits d’entrée et les frais de gestion est d’environ 1,9 %.

En matière de traitement fiscal, celui appliqué au FCP est identique à celui des Sicav.

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