Immobilier : les prix en faible hausse dans les grandes villes
Un coup de froid en plein été. C’est ce que connaissent les prix moyens de l’immobilier dans les grandes villes françaises. À Paris, entre juillet et août, les prix n’ont par exemple pas évolué de toute la période.
Une hausse moyenne de 0,2%
La crise sanitaire aurait-elle gelé les prix de l’immobilier ? C’est l’évolution constatée par l’indice Meilleurs-Agents Les Echos, paru mardi 1er septembre. Il révèle que les prix moyens de l’immobilier dans les 50 plus grandes villes française n’augmentent en moyenne que de 0,2%.
Dans certaines villes, la progression est même nulle ou presque. À Paris tout d’abord, où le prix du mètre carré reste fixé à 10.600 € depuis l’augmentation du premier trimestre 2020. Mais également à Lille, Lyon et Toulouse qui avaient connu une hausse des prix en début d’année, avant l’épisode de la pandémie.
Une accalmie après des années de hausse
Dans les zones rurales, la tendance se confirme avec une progression encore plus faible. La crise sanitaire et la chute de l’économie sont parmi les raisons de cet hiver immobilier. L’inquiétude des ménages, la crainte de perdre des emplois mais aussi les conditions de prêts accordés par les banques expliquent le peu d’enthousiasme dans le secteur.
À titre de comparaison, les prix avaient progressé de 2,1% au début de l’année dans les 50 premières villes françaises. Sur cinq ans, le mètre carré a progressé de 10% en moyenne en France, avec même 27,3% dans les dix premières villes et jusqu’à 34% à Paris. Dans les campagnes, l’augmentation n’était que de 2,2% sur la même période.
À lire aussi Achat immobilier : comment doser son apport en fonction des taux d'intérêt ?
