Comment négocier le prix de son achat immobilier ?

Par La rédaction | Mis à jour le 12/09/2019 à 14:39
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Ça y est, vous avez enfin trouvé la maison de vos rêves... seul le prix pose encore problème. Il va donc falloir engager la discussion pour le faire baisser. Existe-t-il des astuces ? Quel pourcentage pouvez-vous espérer ? Négocier au mieux, c'est tout un art !

Monter un dossier en béton

La négociation immobilière doit se concevoir comme une joute verbale (amicale bien sûr !) entre l’acheteur (ou l’agence) et le vendeur : celui qui aura les meilleurs arguments pourra faire fléchir l’autre. Tout document vous permettant de faire comprendre votre point de vue à la partie adverse sera d’une aide précieuse. N’hésitez pas à vous renseigner dans un premier temps sur la cote estimée du bien pour évaluer votre marge de négociation : avec Dossier Familial, l’évaluation est simple et rapide, elle se base sur une étude qualitative fondée sur des critères représentatifs du marché de l’immobilier : confort, état intérieur, état extérieur, localisation, sécurité et environnement. En tout, plus d’une quarantaine de critères sont abordés et indiquent ce qui peut jouer ou non sur le prix. Ensuite, n’hésitez pas à imprimer les fiches des biens similaires en vente à proximité et que vous avez visités. A l’aide de votre fiche de visite, dressez un tableau des points positifs et des points négatifs du bien convoité. Vous pouvez également indiquer les travaux à effectuer dans la maison et si vous avez des devis pour leurs réalisations, cela peut être soustrait au prix de vente dans certains cas. Prenez également le temps d’observer le bilan énergétique : le diagnostic de performance énergétique, obligatoire lors de la vente depuis 2006, est également un appui lors de la négociation, notamment si le bien est mal isolé. Ne signez surtout pas avant d’en avoir pris connaissance !

Montrer patte blanche

A force de visites et de négociations qui n’aboutissent finalement pas (faute d’accords sur le prix ou d’obtention du prêt), les vendeurs se braquent et sont moins enclins à la négociation. Il est donc important de prouver que son profil est sérieux, que vous connaissez le marché mais aussi vos capacités d’emprunt. Nombreux sont les futurs acquéreurs à fantasmer sur des biens inaccessibles, faute de moyens. N’hésitez pas à présenter plusieurs évaluations de prêts auxquels vous pouvez prétendre (sans montrer le détail), prouvant que ceux-ci peuvent couvrir l’acquisition.

Patience et longueur de temps

Dans une négociation immobilière, il est très important de savoir pourquoi le bien est en vente : mutation professionnelle, surface devenue trop petite ou à l’inverse trop grande, bruit, divorce... Ces renseignements sont précieux car ils peuvent vous permettre de comprendre la situation du vendeur et surtout savoir si celui-ci est pressé ou pas. Le cas échéant, la négociation du prix de la maison ou de l’appartement sera plus simple pour vous. Si l’argument concerne un défaut de l’habitation (bruit, petite surface, absence d’extérieur), n’hésitez pas à le mettre en avant dans la négociation. Vous devez également chercher à savoir depuis quand le bien est en vente et si plusieurs propositions ont déjà été faites. Si le bien ne se vend pas, il doit y avoir une raison : le prix serait-il trop élevé ? N’hésitez pas alors à vous engouffrer dans la brèche. Si les propositions sont rares, vous pouvez parfaitement envisager une négociation longue, si vous n’êtes bien sûr pas dans une situation délicate (prêt relais, etc.), le prix peut baisser de mois en mois... Appliquer ces conseils peut vous paraitre chronophage mais le jeu en vaut vraiment la chandelle : vous pouvez obtenir, dans certains cas, jusqu’à 10 à 15% du prix initial proposé ! Les propriétaires sont parfaitement conscients de la phase de négociation et surévaluent bien souvent leur bien en prévision. Si vous passez par une agence, n’hésitez pas à poser clairement la question à votre agent immobilier pour savoir quelle remise peut-être envisagée ! Il faut s’armer de patience, de ténacité et savoir prendre son temps pour négocier lors d’échanges constructifs et intelligents... Enfin, comme dans toutes transactions, privilégiez la sympathie avec votre interlocuteur, un sourire ne coûte rien mais peut vous faire réaliser quelques économies ! A bon entendeur !

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