Impôts : 5 erreurs qui peuvent provoquer un contrôle fiscal

Par Anne-Sophie O | Mis à jour le 03/11/2021 à 15:03
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Vous n'êtes pas sans savoir qu'en tant que contribuable, vous avez des obligations. En première ligne, bien sûr, vous êtes tenu de déclarer vos revenus avec exactitude. Quels sont les choix ou omissions qui peuvent attirer la curiosité du fisc et vous coûter un redressement ? Réponses !

1 - Faire des travaux non éligibles au déficit foncier

Dans le secteur de l’immobilier, les redressements sont légion, notamment lorsque les propriétaires bailleurs recourent à un mécanisme bien connu : le déficit foncier. Celui-ci s’applique lorsque le bien coûte plus cher que ce qu’il rapporte. Concrètement, il est question de déduire du revenu imposable global une partie des frais d’entretien. Seulement, l’administration fiscale a tendance à considérer que passé un certain montant de travaux, il n’est plus question de rénovation mais de reconstruction. Et si la première action est déductible, l’autre ne l’est en aucun cas...

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2 - Établir une déclaration de succession erronée

En cas de transmission de succession, un contrôle est systématiquement effectué par le fisc. Pour ce faire, non seulement il se base sur la valeur de marché du bien, mais il met également en parallèle son prix de vente et la valeur inscrite sur la déclaration IFI (impôt sur la fortune immobilière). Attention donc aux incohérences !

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3 - Investir en Girardin industriel

Le Girardin industriel permet de bénéficier d’une réduction d’impôts, en échange d’un soutien financier auprès des PME d’outremer. L’investisseur récupère ainsi 20 % de sa mise. Mais ce dispositif de défiscalisation n’est pas sans risques. L’investisseur reste en effet responsable de la bonne utilisation du matériel, et ce, même s’il souscrit des assurances.

Conseil : ne vous adressez pas à n’importe quel cabinet. Certains cabinets de montage en opérations sont sans scrupules aucun, et vous mèneront droit vers le redressement. Pour assurer vos arrières, mieux vaut faire appel à un cabinet réputé connaissant bien la chose.

4 - Ne pas déclarer vos revenus exceptionnels

Avec l’entrée en vigueur au 1er janvier 2019 du prélèvement à la source, les revenus courants perçus en 2018 profitent d’une exonération d’imposition. La taxation de ces revenus est neutralisée par le CIMR (Crédit d’Impôt de Modernisation du Recouvrement). Or, les revenus exceptionnels ne sont pas concernés par ce dispositif. Vous devez donc bel et bien les déclarer en 2019.

5 - Ne pas vous déclarer en tant que bailleur

L’avènement des plates-formes de location entre particuliers telles qu’Airbnb a convaincu des milliers de Français de louer leur maison ou appartement le temps des vacances. Seulement, passé un certain montant de recettes, ces bailleurs sont tenus de s’enregistrer. Cet enregistrement est d’autant plus important que ces fameuses plateformes doivent désormais transmettre tous les revenus perçus par les usagers. Certains ont toutefois trouvé la parade : migrer sur des sites comme Leboncoin, ou aucun enregistrement préalable n’est exigé. Du moins, pour le moment...

Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire (ou pas) pour être un contribuable exemplaire et passer entre les mailles du filet... fiscal !

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