Le Coronavirus fait chuter les prix du carburant

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 04/02/2020 à 06:51

Si l’épidémie de Coronavirus fait peur avec ses plus de 20.000 cas confirmés et plus de 400 morts au 4 février 2020, elle fait du bien au portefeuille. La Bourse craint pour l’impact de l’épidémie sur l’activité en Chine, le pétrole dégringole et, avec lui, le prix des carburants à la pompe. Le pouvoir d’achat des automobilistes sauvé par une épidémie mondiale, qui l’eût cru ?

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Les conséquences de l'épidémie de coronavirus se font sentir à la station-essence.

Une baisse généralisée du prix des carburants

Selon les données officielles du ministère de la Transition énergétique et solidaire publiées le 3 février 2020, tous les carburants ont vu, en une semaine, leur prix à la pompe chuter en France. La baisse la plus importante a été enregistrée par le diesel, encore et toujours le carburant le plus vendu dans l’Hexagone : une chute de 2,92 centimes le litre, à 1,4343 € en moyenne.

L’essence la moins chère, le Sans-Plomb 95 E10, chute de 2 centimes le litre en moyenne et affiche 1,4914 € le litre à la pompe tandis que le Sans-Plomb 95 voit son prix chuter à 1,5160 € le litre, en baisse de 1,83 centime. Le carburant le plus cher, le SP98, reste le plus cher selon les données du 3 février 2020, affichant 1,5775 € le litre mais enregistrement malgré tout une baisse de 1,63 centime.

Pourquoi les prix des carburants baissent ?

Les prix des carburants sont directement liés au prix du pétrole en Bourse et celui-ci a perdu plus de 20% en un mois. Les marchés s’inquiètent en effet de la fermeture des usines en Chine et des restrictions de déplacement des populations touchées par le Coronavirus qui impacteront l’activité chinoise et mondiale. Or, la Chine est le premier pays importateur de pétrole : une baisse de ses importations a forcément des conséquences sur le prix du baril de brut.

L’aubaine, pour les automobilistes, pourrait toutefois ne pas durer : l’Opep, le cartel de l’or noir, se réunit les 4 et 5 février 2020 en urgence pour discuter des mesures à prendre pour faire artificiellement remonter le prix du brut en Bourse, notamment par une potentielle réduction de la production.

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