Coronavirus Covid-19 : y a-t-il des traitements ?
Alors que la pandémie de coronavirus de souche Covid-19 est arrivée en France où l'on compte plus de 190 cas au 3 mars 2020, qu’en est-il des traitements et des vaccins ? Si la recherche avance, pour l’instant aucune solution miracle n’a été trouvée.
Le Covid-19 soigné… pour ses symptômes
Au niveau mondial, la souche Covid-19 de coronavirus a contaminé 90.937 personnes et si on déplore plus de 3.000 décès, il faut compter que plus de 48.000 personnes sont guéries, soit plus de la moitié des cas. La raison est simple : le corps humain est en mesure de combattre le virus, il lui faut juste un peu d’aide et de temps.
Sans traitement miracle, de fait, les patients reçoivent aujourd’hui essentiellement des traitements pour les symptômes : la fièvre et les difficultés respiratoires quand il y en a. Les médecins tentent également de réduire le risque de surcontamination bactérienne liée à l’affaiblissement du corps, par des antibiotiques par exemple, qui, on le rappelle, ne sont pas efficaces contre les virus. Pour le reste, beaucoup de repos et on laisse faire la nature.
Mais alors, pourquoi rechercher traitement et vaccin ?
Si le corps humain guérit de lui-même, la recherche d’un traitement efficace va permettre de réduire le risque de décès chez les cas les plus graves ainsi que le risque de contamination. Car la souche Covid-19 a un taux de contamination plutôt élevé par rapport aux autres souches connues de coronavirus. Mais si des pistes sont étudiées, notamment le remdesivir du laboratoire Gilead en phase de test, pour l’instant aucun n’est commercialisé comme tel. La chloroquine, utilisée pour lutter contre le paludisme, est également un axe de recherche : elle aurait l’avantage d’être déjà commercialisée ce qui permettrait d’apporter une réponse rapide à la pandémie en cours.
Une fois le traitement trouvé, une telle pandémie ne pourrait pas se répéter puisque les premiers malades seraient alors traités immédiatement. C’est le même objectif poursuivi dans la recherche d’un vaccin qui permettrait, à l’instar de celui de la grippe, de protéger en amont les populations les plus fragiles. Les premiers résultats ne sont toutefois attendus au mieux que pour la fin de l’année 2020.
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