Couches pour bébés : les substances chimiques bientôt limitées

Substances chimiques nocives : une consultation en vue d’une restriction

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dioxines, furanes, PCB, formaldéhyde… : toutes ces substances, nocives pour l’homme, et d’autant plus pour les jeunes enfants, peuvent aujourd’hui entrer dans la composition des couches pour bébés. Un an après son rapport pointant des risques sanitaires liés à la présence de ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) fait un premier pas vers leur restriction en lançant une consultation des parties prenantes.

Cette consultation est censée réunir « les informations essentielles pour réaliser l’évaluation scientifique » en appui du dossier de restriction que l’Anses a l’intention de monter à destination de l'ECHA (Agence Européenne des Substances Chimiques). Le but ultime est de faire restreindre l’utilisation de ces substances au niveau européen.

Des substances nocives ajoutées intentionnellement

En janvier 2019, après une série d’analyses et d’essais menés par le Service commun des laboratoires (SCL) et l’Institut national de la consommation (INC) sur une période de deux ans et sur plusieurs références de couches représentatives du marché français, l’Anses alertait sur les risques liés à la migration dans l’urine et au contact prolongé avec la peau des bébés des différentes substances chimiques dangereuses.

Pour l’Anses, cet état des choses est d’autant moins compréhensible que certaines de ces substances sont ajoutées intentionnellement, telles que des substances parfumantes, qui peuvent entraîner des allergies cutanées.

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