La prescription de chloroquine interdite pour les malades du Covid-19
Le débat fait rage entre pro et opposants à l’usage de l’hydroxychloroquine sur les patients atteints du Covid-19. Le gouvernement a abrogé le décret permettant ce traitement, mercredi 27 mai.
Une décision basée sur une étude
Le décret autorisant l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19 a été abrogé, mercredi 27 mai par le gouvernement. Elle ne pourra plus être prescrite pour les malades du coronavirus, hors essais cliniques, a annoncé le ministère de la Santé.
Une interdiction qui intervient après les avis rendus en début de semaine par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) et l’Agence du Médicament (ANSM), après la parution d’une étude pointant du doigt son inefficacité et les risques entraînés par ce médicament.
Pour le professeur Raoult « ça ne changera pas grand-chose »
De son côté, le professeur Raoult, qui assume de traiter ses patients avec de l’hydroxychloroquine, a dénoncé une étude « sans source et données vérifiables », publiée dans le journal scientifique « The Lancet ». Invité sur Sud Radio, mercredi 27 mai, il estime que cette interdiction « ne changera pas grand-chose ».
Le décret met également fin à la prescription hors essais cliniques du Kaletra, un médicament regroupant deux antirétroviraux, que sont le lopinavir et le ritonavir. Il a été jugé dangereux pour ses risques cardiaques par l’Agence du Médicament.
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