Le télétravail accroît fortement la demande en ostéopathie
Le télétravail a pour but premier de freiner la propagation de la pandémie mondiale mais il a des conséquences sur notre santé. Manque d’exercice, mauvaise posture due à l’installation… autant de causes qui fait bondir la demande des Français en ostéopathie.
Une explosion de la demande d’ostéopathe
Le gouvernement français n’a de cesse de rappeler qu’en ces temps de pandémie, le télétravail doit être la règle et non plus l’exception. Une nouvelle norme qui si elle a pour but d’endiguer la propagation du Covid-19 a des conséquences sur notre santé. Des conséquences qui entraînent une hausse de la demande de consultation chez l’ostéopathe.
Le télétravail rend sédentaire, moins d’exercice physique, plus de trajet pour aller travailler et surtout un poste de travail qui n’est pas forcément adapté et qui entraînent des douleurs dans le dos mais aussi aux bras. Autant de causes qui sont à l’origine de cette ruée des Français vers les ostéopathes.
La sédentarité, cause première de cette demande en ostéopathie
Le manque d’activité reste la cause principale des douleurs. Une sédentarité parfois forcée, le télétravail couplé à un couvre-feu n’aide pas forcément à la pratique d’une activité physique régulière. Loïc Le Glatin, ostéopathe à Evry, confirme cette tendance au micro d’Europe 1 : « On remarque une augmentation de la fréquence des consultations car les gens bougent moins. Il faut vraiment se forcer à bouger de temps en temps. »
Cependant, la tendance au télétravail est en baisse malgré les recommandations du gouvernement. Selon une étude du Ministère du Travail menée à la fin du mois de janvier 2021, les Français ayant la possibilité de télétravailler ne sont plus que 64% à le faire régulièrement. Un chiffre en baisse en comparaison à l’étude menée en novembre 2021.
Si la tendance est à la baisse, la ministre du Travail a rappelé que le télétravail se devait d’être la norme et non plus l’exception et que des mesures pourraient être prises à l’encontre des entreprises qui ne respectent pas suffisamment cette nouvelle norme.
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