Coronavirus : les « achats paniques » font le bonheur de la grande distribution

Par Perrine de Robien | Mis à jour le 10/03/2020 à 15:45

La dernière semaine de février a été excellente pour la grande distribution. Pris de panique, les Français se sont rués sur les rayons, augmentant ainsi le chiffre d’affaires des magasins.

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Un chiffre d'affaires en progression grâce au coronavirus.

Un chiffre d'affaires en progression

Dans les supermarchés français, certains rayons sont complètement vides. C’est le cas de ceux qui vendent des pâtes, du riz, du papier toilette et autres produits de première nécessité. Chez certains particuliers en revanche, les garde-mangers sont pleins à craquer. Avec l’arrivée du coronavirus dans le pays, de nombreux consommateurs ont fait d’importantes réserves « au cas où ».

« Au cas où » de quoi ? On ne sait pas trop. Pris de panique, les Français se sont rués sur leurs caddies. Une réaction qui a fait le bonheur des supermarchés puisqu’ils ont enregistré, sur la semaine du 24 février au 1er mars, une hausse très nette des ventes. En Île-de-France par exemple, elles ont augmenté de 15,5%. Selon Emmanuel Fournet, directeur de Nielsen qui a réalisé une étude sur ce sujet « le samedi 29 février, avec 460 millions d'euros [de chiffre d'affaires], est en progression de 7,8% par rapport à l'an passé, et le dimanche 1er mars a lui aussi battu des records de progression, avec un chiffre d'affaires en hausse de 21% » rapporte Le Figaro.

Le succès du drive et de la livraison à domicile

Les magasins physiques ne sont pas les seuls à tirer profit de la situation. L’e-commerce aurait connu une progression de 15,6% sur cette même période. En effet, nombreux sont ceux qui, pour éviter d’être en contact avec de potentiels malades, ont fait leurs courses par l’intermédiaire du drive ou de la livraison à domicile. « Si le drive a vu ses ventes augmenter de 13% comparé à l'année dernière, c'est bien la livraison à domicile qui réalise la meilleure performance avec 74% de hausse » lit-on dans Le Figaro.

Des records de ventes qui ne devraient pourtant pas provoquer de réelle pénurie. En effet, les enseignes ont, elles aussi, des stocks et ont de quoi satisfaire la demande des clients. Si les rayons sont vides c’est juste parce que les vendeurs n’ont pas eu le temps d’y remettre des produits car ils partent très vite. Inutile donc de faire les écureuils et comme on dit en France, « Y’en aura pour tout le monde » !

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