Les protections périodiques bientôt gratuites pour les étudiantes

Par Quitterie Desjobert | Mis à jour le 24/02/2021 à 09:33

Pour lutter contre le phénomène de précarité menstruelle qui s’étend en France, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé mardi 23 février 2021 qu’à compter de septembre 2021, les protections périodiques seraient gratuites pour les étudiantes. 
 

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Dès septembre 2021, les protections périodiques seront gratuites pour les étudiantes.

La gratuité des protections périodiques dès septembre 2021

Lors d’une rencontre avec des étudiants à Poitiers, mardi 23 février 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé la volonté du gouvernement de rendre gratuites les protections hygiéniques pour les étudiantes et ce, dès la rentrée universitaire de septembre 2021. 

Ainsi, la gratuité des protections périodiques prendrait la forme de distributeurs de protections placés dans les services de santé universitaires, mais également dans les résidences universitaires du Crous. La ministre expliquait aux étudiants lors de la rencontre : « On vise 1.500 distributeurs et une gratuité complète à la rentrée ».

Un premier pas encore insuffisant pour certaines associations

Cette action, qui s’inscrit dans la lutte contre la précarité menstruelle, est l’une des premières au niveau national. Habituellement, les initiatives de ce genre étaient cantonnées à l’échelle régionale. Par exemple, la région Ile-de-France avait annoncé sa volonté de mettre en place des distributeurs de protections gratuites dans l’ensemble de ses facs et de ses résidences universitaires. 

S’il s’agit de la première initiative concrète engagée au niveau national dans la lutte contre la précarité menstruelle, certaines associations étudiantes comme l’Unef estiment que c’est encore insuffisant. Elles pointent notamment du doigt la part de budget allouée à cette lutte : 5 millions d’euros en 2021, une somme trop faible selon les associations. 

Il faut rappeler que la précarité menstruelle touche 33% des étudiantes en France. Le rapport de la Fédération des associations générales étudiants sur la précarité menstruelle, paru le 8 février 2021, mettait également en avant qu’une étudiante sur dix en précarité menstruelle devait fabriquer ses propres protections périodiques.

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