Pourquoi la consommation de viande des Français pollue moins
D’année en année, la pollution générée par la consommation de viande en France s’est réduite progressivement. Voici pourquoi.
Une consommation de viande en baisse
Les opposants à la consommation de viande mettent souvent en avant le fait que manger un tel aliment contribue à la pollution de la planète. C’est vrai, mais cela tend à se réduire. Du moins en France. En 2019, la consommation de viande a retrouvé un niveau proche de celui observé à la fin des années 70. Durant cette période-là, les Français étaient moins nombreux, mais consommaient davantage de bœuf que de poulet.
D’après l’Agreste, l’institut statistique du ministère de l’Agriculture, la consommation moyenne de viande des Français a atteint 86,3 kilos sur un an, en 2019. Un niveau proche de celui observé en Allemagne. Il reste néanmoins bien inférieur à la moyenne enregistrée en Espagne, où cette dernière atteint 100 kilos, mais également en Italie. Une consommation modérée, qui réduit à double titre la pollution générée par le secteur de la viande.
Une consommation qui a tendance à évoluer
Les animaux abattus polluent différemment. Ainsi le bœuf est l’animal qui pollue le plus, devant le porc et la volaille. Or, la consommation de bœuf a chuté en France au profit du porc, et surtout de la volaille dont l’élevage génère quatre fois moins de gaz à effet de serre que l’élevage d’ovins. Conséquence de quoi la pollution générée par la consommation de viande des Français chute mécaniquement.
Si l’on ajoute à cela le fait qu’il existe en France de plus en plus de végétariens, de flexitariens, et que la tendance à la consommation de viande prône plutôt la qualité que la quantité, on obtient une consommation qui baisse dans l’Hexagone. Et cela malgré le fait que le pays compte de plus en plus d’habitants.
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