Canette, plastique ou verre, quel contenant privilégier pour la planète ?

Par Johanna A | Mis à jour le 25/03/2021 à 10:51
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Saviez-vous qu’un individu produit environ 500 kg de déchets par an ? Aujourd’hui, plus d’un français sur deux annonce être influencé par l’aspect recyclable des produits qu’il consomme, comme par l’aspect durable ainsi que par la biodégradabilité de chaque produit. Ces aspects influencent donc sa décision d’achat. Mais, beaucoup de questions restent encore en suspens dans chacun de nos esprits. Parmi elles, quel emballage doit-on privilégier ? Canette, plastique, verre : quel contenant est-il le plus écologique ? Faisons un tour de chacun de ces emballages pour vous guider et que vous puissiez adapter vos habitudes de vie en fonction.

Emballages et écologie : lequel privilégier pour le respect de l’environnement ?

Le respect de l’environnement est aujourd’hui une préoccupation grandissante, au niveau mondial comme au niveau individuel. Cette préoccupation va de pair avec l’adoption d’un mode de vie plus sain et plus écologique.

Parmi tous les emballages existants, vous avez sûrement du mal à savoir lequel privilégier lors de vos choix d’achat. Vous constaterez qu’aucun ne contient uniquement des avantages, contrairement à ce que l’on nous laisse parfois entendre. 

Les emballages en verre 

Le verre est principalement composé de sable, de carbonate de soude et de calcaire ; autrement dit, beaucoup de matières premières. De ce fait, il met beaucoup moins de temps à se dégrader. L’utilisation des contenants en verre possède quelques avantages intéressants, notamment si on le compare au plastique :

  • Il est entièrement recyclable et à l’infini
  • Il est donc réutilisable à vie 
  • Il ne représente aucun danger sur la santé

Cependant, malgré l’image dorée que l’on se fait du verre, il démontre aussi quelques inconvénients pour l’environnement. 

Recyclable à l’infini, oui, mais pour le fabriquer au départ, tout comme pour le recycler ensuite, le verre nécessite d’être chauffé à 1000° minimum. Cette température très élevée engendre une forte consommation d’énergie. Cette consommation énergétique importante engendre ainsi une forte émission de dioxyde de carbone et participe 95% plus au réchauffement climatique.

L’autre aspect auquel on ne pense pas forcément en tant que consommateur, ce sont les conditions de transport. Effectivement, le verre étant une matière lourde et fragile, ces emballages demandent plus de protection, plus de main-d’œuvre, plus de camions également et forcément, plus de carburant pour le mener à bon port. 

Le plastique

Limiter voire stopper l’utilisation du plastique n’est-il pas l’une des premières recommandations que l’on entend lorsqu’il s’agit de prendre soin de notre planète ? Effectivement, le plastique est un fléau en termes de pollution, notamment dans les océans ; il tue chaque année énormément d’animaux marins et il pullule de partout sur terre.

C’est une matière qui n’est pas biodégradable pour la plupart des plastiques. Seulement 9% des plastiques le sont et encore, après seulement des centaines et des centaines d’années. Autant vous dire qu’en termes de pollution, le plastique est bien placé. 

Le plastique ne se recycle pas de façon illimitée tel que le verre. Et quand il ne l’est pas, ou plus, celui-ci est enfoui, ou incinéré ; ces incinérations sont hautement polluantes pour l’environnement, car elles dégagent des gaz toxiques, des colorants, et autres composants nocifs pour la santé de tout un chacun comme de la planète. Si le plastique est ainsi incinéré, c’est parce qu’une majorité de matières plastiques engendre un coût très onéreux si l'on venait à le recycler. 

Autre inconvénient avec le plastique, toujours lié à la santé : évidemment, généralement composé de dérivés de pétrole, vous vous doutez bien que ce n’est pas la solution la plus saine à adopter. Mais, s’il est autant utilisé, c’est notamment pour son coût de fabrication très bon marché. Les fabricants y gagnent donc autant que les utilisateurs, qui payent les produits finis moins cher.

Ceci dit, il a tout de même l’avantage d’être compact, léger et surtout incassable. Son transport ne nécessite donc pas autant de protection que pour le verre, ce qui permet de réduire considérablement l’empreinte carbone. 

Les canettes

La canette a le vent en poupe et l’aluminium utilisé attire bien des marques au fil du temps grâce à son aspect recyclable « propre », que cela soit pour des emballages alimentaires ou d’autres produits, comme du matériel hi-tech par exemple.

Si l'on compare l’aluminium utilisé pour ces canettes, il permet en effet de recycler près de 75% des produits (là où le plastique arrive péniblement aux 9%). Comme le verre, les canettes sont recyclables à 100% et de façon illimitée ; mais, si seulement une partie ne peut être recyclée, c’est tout simplement parce qu’une autre partie de ces canettes sont jetées vulgairement dans l’environnement. Évidemment, cela augmente le taux de pollution, car une canette met près de 500 ans pour se dégrader. 

Le recyclage d’une canette est une étape très rentable, notamment parce qu’elle ne possède ni plastique (bouchon) ni étiquette (papier et colle). Vous imaginez donc bien que ceci permet de diminuer de moitié les émissions de CO2. Pourquoi ? Car une grande quantité étant recyclée, le besoin de fabriquer de nouveaux produits à partir de zéro diminue. Ainsi, cela limite le besoin de ressources naturelles et diminue le besoin énergétique pour ce faire.

Fabriquer une nouvelle canette grâce au recyclage, c’est tout de même économiser près de 90% d’énergie que si l’on en fabriquait une nouvelle. Et en ce qui concerne la santé, c’est un matériau à utiliser sans risques.

Les changements obligatoires à compter de 2021

C’est à partir du 1er janvier 2021 que les produits plastiques à usage unique vont être interdits à la vente. Fini les gobelets, les touillettes à café, les sacs de course, les pailles, les couverts, les cotons-tiges en plastique… La liste est en réalité très longue. Tous les commerces disposent de quelques mois s’ils veulent écouler leur stock, car cette nouvelle obligation entrera réellement en vigueur à partir du 1er juillet 2021, et ce, dans le cadre de la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire ». 

Et pourtant, malgré cette loi, l’atteinte de cet objectif est ainsi placée en l’an 2040. D’ici là, qu’en sera-t-il de la santé de notre planète ? Mais dites-nous, par où allez-vous commencer pour prendre soin de l’environnement ?

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