Jardiner bio : comment fabriquer son insecticide naturel ?
Qui n'a pas été confronté aux attaques de pucerons et autres insectes, sur ses rosiers ou ses légumes ? Le premier réflexe est souvent d'aller acheter en grande surface de jardinerie, le dernier produit miracle... Mais comme de plus en plus de français, vous êtes sensible à la qualité et au respect de l'environnement et vous cherchez une solution biologique ! Comment fabriquer votre insecticide naturel ?
Fabriquer un insecticide bio et plus encore !
Voilà des conseils pour produire des insecticides bios qui agiront notamment contre les nuisibles : pucerons, araignées rouges, piéride. Ce n’est pas tout. Au jardin les infestations fongiques (champignons) comme l’oïdium atteignent les plantes et les cultures du potager. Vous reconnaissez les signes : des taches brunes ou noires qui apparaissent sur les feuilles qui se déforment et finissent par tomber.
Pour jardiner bio, voici des "recettes" d’insecticides maison. Des insecticides et antifongiques à fabriquer vous-même, préventifs et curatifs !
Que des bonnes raisons de faire son insecticide bio : c’est facile, c’est pas cher, ça respecte la nature, le jardin et ceux qui y vivent.
Le bicarbonate de soude, l'ami du jardin bio :
Savez-vous qu’en France, le bicarbonate de soude est agréé par les instances de l’agriculture biologique ? Dans le cas d’un champignon, le bicarbonate de soude bloque sa progression. Utilisé très tôt, il évite des dégâts plus importants dans les cultures et sur les plantes. Le premier traitement au jardin bio, c’est l’œil du jardinier ;-) !
Recette d'insecticide bio au bicarbonate de soude :
Pour 1 litre d’eau, vous ajoutez 5 g (1 càc) de bicarbonate de soude avec 30 ml d’huile d’olive. Le bicarbonate y est dilué à 5%. Il est important d’éviter toute surdose : le bicarbonate devient nocif pour les plantes au delà de 1% de concentration.
Comment utiliser votre insecticide naturel maison ?
Dès les premiers signes de maladies ou d’infestation. Après avoir mélangé énergiquement votre insecticide, pulvérisez-le sur les feuilles et les insectes. Les signes sont facilement visibles : feuilles recouvertes d’insectes, feuilles roulées, desséchées ou encore tachées. Ne pulvérisez pas les fleurs.
En règle générale, après un premier traitement, l’opération est renouvelée après 2 semaines, pour assurer sa réussite.
Le savon noir comme insecticide bio :
Le savon noir est aussi un "ingrédient" écologique accepté dans la culture Bio. Il est notamment très efficace pour lutter contre les insectes comme les cochenilles, les araignées rouges, les aleurodes (mouches blanches). C’est un insecticide maison qui agit par contact : il étouffe les larves et nettoie les feuilles du miellat.
La recette de l'insecticide naturel à base de savon noir :
Dans 1 litre d’eau tiède, ajoutez 60 g de savon liquide (5 càs). Mélangez énergiquement et laissez refroidir la préparation au moins 1 heure.
Comment utiliser votre insecticide à base de savon noir ?
Mélangez-le bien avant chaque utilisation. Pulvérisez l’insecticide maison bio sur les plantes atteintes, sur le dessus et le dessous des feuilles. Renouvelez l’opération 1 à 2 fois pour éliminer complètement les insectes indésirables.
Une recette qui aide à lutter contre les fourmis :
Là où il y a des pucerons, il y a des fourmis.... On ne sait pas qui de l’œuf ou de la poule... Mais on sait que les fourmis traient les pucerons, en leur frottant le dos avec leurs antennes. Le puceron produit alors une goutte de miellat.
Pour traiter, il faut localiser l’entrée de la fourmilière et versez l’insecticide au savon noir... Vous constaterez les effets rapidement !
Parcourez nos astuces pour se débarrasser d'une invasion de fourmis !
Le conseil du jardinier :
Au jardin bio, comme il est de rigueur pour la plupart des traitements, les pulvérisations de vos insecticides naturels sont à réaliser tôt le matin pour éviter que les rayons d’un soleil ardent ne brûle les plantes. Vous pouvez également traiter en fin de journée. Idéalement, ne traitez pas quand il fait trop chaud, le produit n’a pas le temps d’agir car il perd de son efficacité à partir de 20° C.
