Le grand air, la vie à la ferme... vous avez envie de vous évader, mais votre budget n'est pas toujours suffisant, pour partir vous mettre au vert ? Si vous n'avez pas peur de vous retrousser les manches, et que vous êtes sensibles à l'agriculture biologique, le wwoofing est fait pour vous !

Wwoofing, un concept très nature

Non, le Wwoofing n’a rien à voir avec un concours d’aboiements. Le Wwoof (World-Wide Opportunity on Organic Farm), comprenez « possibilités dans les fermes bio du monde entier », est un concept britannique, né dans les années 70 pour mettre en relation les personnes souhaitant découvrir la vie et le travail à la ferme.

Le Wwoofing est un réseau de fermes bio dont les exploitants ont envie de partager leurs connaissances, leur savoir-faire et l’amour de la terre en échange du gîte et du couvert.

Qui sont les Wwoofers ?

Le Wwoofer, c’est-à-dire le travailleur bénévole, ne s’attelle pas à la tâche plus de 3 à 7h par jour et il vit avec la famille d’accueil. Il ne s’agit pas à proprement parler de travail puisque la prestation n’est pas rémunérée, sinon par l’hospitalité de l’hôte. Le but n’est pas de remplacer un employé, mais bien de partager une expérience. Les séjours peuvent aller de quelques jours à plusieurs semaines.

Pour pratiquer le Wwoofing, il faut avoir plus de 18 ans, être courageux et travailleur, mais également avoir une attirance pour la nature et l’agriculture biologique. Les Wwoofers viennent de tout horizon : étudiants avec un budget zéro pour les vacances, retraités, ou encore personnes actives cherchant à se mettre au vert tout en utilisant leurs 10 doigts.

Il est rare d’être le seul Wwoofer dans une famille d’accueil, on rencontre des personnes du monde entier. Le Wwoofing n’a pas de frontières.

Bon à savoir : certains lieux acceptent même les familles de Wwoofers, il faut juste se mettre d’accord avec l’hôte pour être sûr qu’il puisse proposer des activités adaptées aux enfants.

Où faire du Wwoofing ?

Maraîchage, fabrication de fromages, élevages de volailles... Il y en a pour tous les goûts et toutes les attentes. Pour connaître les fermes ouvertes au Wwoofing, les candidats s’acquittent d’une cotisation annuelle (entre 15 et 30 euros pour le Wwoof France) pour recevoir un livret électronique ou papier, contenant la description des lieux d’accueil.

En France, il y a le choix entre plus de 500 adresses. Vous voulez voyager plus loin ? Il n’y a pas une, mais plusieurs organisations. Il faut devenir membre dans chaque pays où l’on souhaite faire du Wwoofing. Il y a cependant certains pays (environ 50) où il n’y a pas d’organisme national.

Et si je veux devenir un Wwoofer ?

Des vacances pas chères où l’on peut apprendre des techniques agricoles et s’enrichir humainement vous font envie ? Avant de foncer tête baissée, il est très important de savoir ce qui vous attend. Il faut simplement poser les bonnes questions pour être certain de s’entendre. Il faut vérifier attentivement quels types de travaux seront demandés et le nombre d’heures à effectuer par semaine. M

ais il n’y a pas que le travail dans le Wwoof. Le logement ainsi que la nourriture sont importants. Y aura-t-il un régime spécifique ? Où dort-on ? Y aura-t-il d’autres Wwoofers ? Autant de questions qui peuvent influencer la réussite de votre séjour. Toutes les fermes ne se ressemblent pas et le mode de vie ne convient peut-être pas à tous. Ce serait dommage de gâcher sa première expérience faute de préparation...

Avec de la bonne volonté, une entraide solidaire aussi bien sur l’exploitation que sous le toit de votre hôte et une curiosité pour les métiers du bio, c’est une aventure qui peut vous faire passer des vacances enrichissantes aussi bien sur le plan humain que culturel, et quasi gratuites ! Un bon plan, que l’on soit radin des villes ou radin des champs !

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