Confinement : place aux contrôles renforcés sur les déplacements

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 06/04/2021 à 07:04

Lors de son allocution présidentielle du 31 mars 2021 durant laquelle il avait déclaré le troisième confinement généralisé de la population, Emmanuel Macron avait précisé qu’une tolérance serait appliquée pour les déplacements interrégionaux durant le week-end de Pâques. Le week-end de Pâques étant terminé, les contrôles renforcés vont commencer mardi 6 avril 2021.

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Les déplacements interrégionaux sont interdits en France.

Déplacements : la fin de la tolérance pour Pâques

Les règles pour les déplacements interrégionaux sont plutôt claires : durant le mois de confinement, il est interdit de se déplacer entre régions, sauf pour des motifs prévus dans l’attestation dérogatoire de déplacement, qui est obligatoire. Les motifs doivent être justifiés en cas de contrôle… et d’ailleurs les contrôles vont être renforcés.

Dès mardi 6 avril 2021, la fin de la tolérance entre en vigueur : des contrôles seront donc menés dans les principaux points de passage, notamment les gares, les aéroports ou encore les péages. En plus des contrôles classiques réalisés dans les villes car, on le rappelle, les Français ne peuvent se déplacer à plus de 10 kilomètres de chez eux sans attestation, et à plus de 30 kilomètres avec attestation dans le cadre des sorties autorisées.

Fermeté et discernement

Le Figaro a interrogé la Direction générale de la Police nationale pour comprendre un peu plus en détail le dispositif renforcé annoncé par le gouvernement. Le commissaire précise : « On nous demande de la fermeté, c’est-à-dire aucune tolérance ». Les contrôles auront bien lieu, et les sanctions vont tomber. Pour rappel, l’amende est de 135 € pour une première infraction, 200 € en cas de récidive dans les 15 jours, et 3.750 € et 6 mois de prison en cas de deuxième récidive en 15 jours.

Toutefois, pas de panique : les autorités doivent aussi faire preuve de « discernement », notamment dans certains situations complexes. Comme toujours, le principe est simple : si vous êtes dans les clous, vous n’aurez rien.

Mais le commissaire interrogé par Le Figaro tient à rappeler un détail : « si quelqu'un se fait attraper avec une fausse attestation, ça n'est pas 135 euros. C'est un délit »… et la peine est bien plus élevée, jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 € d’amende pour faux et usage de faux.

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