La France dans le peloton des pays européens qui taxent le plus les automobilistes
Les recettes fiscales des véhicules à moteur ont augmenté de 3% par rapport à 2020, pour représenter quatre milliards d’euros pour les gouvernements sur les principaux marchés européens, souligne l’Association des constructeurs européens d’automobile (ACEA).
La Belgique loin devant
À chaque pays sa fiscalité en matière d’automobile, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la France n’est pas parmi les plus gourmandes en matière de taxes. Selon une étude de l’Association des constructeurs européens d’automobile (ACEA), elle se classe même dans le peloton des pays de l’UE étudiés.
La Belgique est en pole position des pays aux recettes fiscales totales les plus importantes par véhicule à moteur, avec 3.187 € par véhicule et par an. En deuxième position, l’Autriche (2.678 €) devant la Finlande (2.523 €). Au pied du podium, on retrouve l'Irlande (2.438 euros), le Danemark (2.251 euros), les Pays-Bas (2.158 euros) et l'Allemagne (1.963 euros).
La France en 8e position
La France, elle, ne se classe qu’à la huitième position, avec une moyenne de 1.911 € par véhicule et par an, devant l’Italie (1.727 euros), la Suède (1.561 euros), le Portugal (1.528 euros), la Grèce (1.264 euros) et enfin l'Espagne (1.068 euros). Du côté des revenus tirés grâce à ces taxes au niveau national, l’Hexagone engrange 86,4 milliards d’euros.
Des revenus loin de l’Irlande qui ne compte que 6,2 milliards d’euros, mais bien en dessous de l’Allemagne, qui possède le plus grand parc de véhicules de l’Union européenne (99,9 milliards d’euros). Les taxes se traduisent de différentes manières, par la TVA, la taxe de vente, la taxe d’immatriculation, la taxe de circulation annuelle et la taxe sur les carburants.
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